Au pas de course

En cette période de fêtes, voilà un titre d'article qui pourrait laisser croire qu'il va par exemple être question de whisky. Que nenni !

Au petit matin calme de ce 1er janvier 2011 où beaucoup avaient encore la gueule de bois, j'avais déjà la gueule (et les pattes) dans les sous-bois. Dès l'entame de cette nouvelle année, je suis allé crapahuter en forêt comme un lapin tant que les chasseurs (de chronos) n'y sont pas.

Et pour vraiment démarrer 2011 du bon pied, j'ai ajouté un bon footing en soirée.

Ce premier de l'an placé sous le signe du double entraînement m'a permis de couvrir au total 22,74 km sur une durée cumulée de 1h52'26". Pas mal si je repense à certains débuts d'année beaucoup moins sportifs...

J'en profite pour souhaiter à tous les fans de course à pied une excellente année 2011 ! Que la santé vous accompagne indéfectiblement pour que vos ambitions se réalisent !

A l'instar de Victor Hugo en son temps, je me suis exilé sur Guernesey une petite semaine. Que ça fait du bien de voir autre chose que des... "plantes carnivores" dont la seule idée qui... germe de leur bulbe est de vous... déflorer le porte-monnaie à coups de taxes et d'impôts... massifs qui vous mettent... parterre ! Du pays qui ignore la TVA, comprendra cette "métaflore" fiscale qui peut...  Dans les allées des Candie Gardens, parc agréablement fleuri situé sur les hauteurs de Saint-Peter Port, la capitale de l'île, j'ai parcouru quelques kilomètres... épanouissants dans un environnement... florissant. 

 Hier, surfant sur la 4e vague(lette) de poudreuse de cet hiver 2009-2010 interminable, un bonhomme de neige (voir photo ci-contre) a avalé un grand bol d'air frais et une dizaine de kilomètres. L'hiver est rigoureux, mais il faut bien congères qu'on gère... Même à +1°C, le coureur à pied... positive : rien de tel qu'une sortie dans le froid pour se... rafraîchir les idées !
Paradoxalement, le bonhomme de neige a besoin de... fondre : +4 kg par rapport à son poids de forme ! Depuis deux mois, le Bonhomme de neige - je vous le livre en mille à domicile - a probablement un peu trop rempli (et vidé) le réfrigérateur. Il y a cependant un... léger mieux : quelques séances un peu plus rapprochées ont déjà permis au kilométrage de faire... boule de neige.
Concluons froidement sur un constat : pour l'heure, ce sont surtout les thèses des adeptes du réchauffement climatique qui... se liquéfient. Ce n'est pas pour déplaire au bonhomme de neige, dût-il passer pour un... abominable homme des neiges.

C'est à Laguenne, commune limitrophe de Tulle (19), que j'ai choisi d'établir pendant quelques jours mon camp(ing) d'entraînement à l'occasion d'une petite mise au vert.

Et c'est du village pittoresque de Gimel que j'ai une... cascade d'informations sportives à vous communiquer.
A commencer par les 2 séances vivifiantes effectuées dans un cadre verdoyant associant un joli bout de route secondaire ensoleillée à un beau tronçon de sentier de randonnée ombragé, en l'occurrence le transfigurant Transcorrézien (reliant Tulle à Ussel). Un tour (8,30 km) de parcours dès le 2ème jour du séjour et deux tours (16,65 km à la moyenne de 4'45" / km) le lendemain m'auront permis d'ajouter environ 25 km à mon compteur de juillet, qui s'est enfin emballé après plusieurs mois de faible kilométrage.

En conclusion, c'est du "toit du Limousin", le Mont Bessous (976 mètres d'altitude), que j'ai pu observer non seulement le panorama du Plateau de Millevaches, lieu idéal pour se... ressourcer, mais aussi le nouvel horizon sportif qui semble s'ouvrir devant moi. Serais-je en route vers de nouveaux sommets ? Affaire à suivre... et si possible à devancer...

La semaine dernière, j'ai eu la volonté de mettre fin à une longue période improductive (5 semaines d'arrêt complet). Si bien m'en a pris, cela ne s'est pas fait sans mal. J'ai d'abord connu un sale... carter de vérité : le moteur d'entraînement a beaucoup toussé à l'allumage et le mécanisme d'engrenage énormément grincé des dents.
Une mise en branle certes laborieuse, mais sans pêter un câble, ni une durite. Bien que rouillée et encrassée, la machine à courir s'est curieusement... remise en marche. A deux occasions, l'afficheur a indiqué la distance de 11 kilomètres et des poussières... que j'aspire à balayer rapidement. Laissez-moi juste le temps de souffler, même si c'est encore comme une locomotive.
Je sais toutefois qu'il n'y a pas de quoi... rouler des mécaniques. Je... jauge parfaitement toute... l'huile de coude (et de genou) qu'il me faudra remettre dans les rouages pour retrouver de la... fluidité dans mes mouvements. Mais pour l'heure, je ne boude pas mon plaisir : à nouveau, les pistons dansent de bonheur, la soupape de sécurité siffle de joie et la carcasse vibre d'émotion !